"Je préfère des efforts, modérés certes plutôt que des faillites, des fermetures et des pertes de substance industrielle", souligne le ministre du Redressement productif dans un entretien publié vendredi dans le quotidien régional La Voix du Nord.
Renault s’est engagé à pérenniser ses sites français et à leur allouer des volumes de production supplémentaires en échange de concessions des salariés sur la mobilité, le temps de travail et les salaires.
"J’invite les partenaires sociaux à s’emparer de toutes les possibilités de cet accord pour négocier des contreparties sérieuses, des éléments de protection supplémentaires, par rapport aux efforts demandés", ajoute le ministre.
Il souligne toutefois que Renault doit impérativement réinvestir en France et que l’Etat sera sur ce point "inflexible".