Dans un communiqué diffusé à Genève, le président du Conseil des droits de l’homme, le Gabonais Baudelaire Ndong Ella, indique mardi que Mme Alamuddin a justifié son refus par ses engagements professionnels.
Juriste internationale formée notamment à Oxford, Amal Alamuddin (d’origine libanaise) a travaillé à la Cour Internationale de Justice en 2004 et elle a aussi été conseillère juridique du procureur du Tribunal spécial pour le Liban.
Sa nomination, avec deux autres juristes, avait été annoncée lundi. "Elle a une certaine expérience mais à 36 ans elle sera la plus jeune experte à servir dans une commission d’enquête de l’ONU, jetant le doute sur le fait que l’ONU cherche à introduire un peu de publicité d’Hollywood dans le processus", avait immédiatement réagi UNWatch, une ONG, très mobilisée dans la défense d’Israël.
Cette commission d’enquête a été mise en place par une résolution du Conseil du 23 juillet pour enquêter sur les éventuelles violations du droit international humanitaire dans les opérations militaires qui ont commencé le 13 juin dernier, et pour identifier ceux qui en seraient responsables en vue de poursuites.