L’économie "noire" a connu une augmentation annuelle moyenne de 15 milliards d’euros depuis 2008, passant de 17,8 % du PIB à un pourcentage oscillant entre 19 et 25 % en 2013, relève le rapport, dont les grandes conclusions ont été publiées, lundi, par le journal "ABC".
Par régions, l’Andalousie, Castille-La Manche, Estrémadure et les Iles Canaries sont les plus affectées par ce phénomène avec des taux d’économie informelle dépassant les 26% du PIB.
Par secteurs, les activités "au noir" se centrent sur la triade que sont l’agriculture, la construction et l’hôtellerie. Ces activités englobent également l’industrie textile, celle de la chaussure, du jouet, le commerce de détail et les employés de maison.
Le manque de confiance dans l’administration publique, l’insuffisance des outils de lutte contre la fraude et la mauvaise gestion des services publics sont des facteurs ayant conditionné le développement de l’économie informelle, estime l’étude.