Le Premier ministre australien Tony Abbott a souligné, lors d’une conférence de presse à Pékin, que les signaux captés dans le sud de l’océan Indien et dont on pense qu’ils émanent des boîtes noires, étaient en train de "s’évanouir rapidement".
"Bien que nous pensions avec un niveau élevé de certitude que les transmissions que nous captons émanent de l’enregistreur du vol MH370, personne ne doit sous-estimer les difficultés de la tâche qui nous attend", a déclaré Tony Abbott.
Les batteries des boîtes noires ont déjà dépassé leur durée de vie normale de 30 jours, ce qui rend les recherches pour les retrouver au fond de la mer d’autant plus urgentes.
Une fois que les équipes de recherche seront pratiquement sûres d’avoir localisé les enregistreurs, un petit robot, Autonomous Underwater Vehicle (AUV), sera déployé.
"Le travail continue pour essayer de réduire la zone de recherche sous l’eau pour le moment où sera déployé l’Autonomous Underwater Vehicle", a déclaré samedi l’agence australienne qui coordonne les recherches.
"Il n’y a pas eu de détection acoustique confirmée ces dernières 24 heures", ajoute le communiqué de l’agence.
Pour l’instant, quatre signaux sonores, qui pourraient émaner des boîtes noires, ont été détectées ces derniers jours dans la zone de recherche par un appareil de la marine américaine embarqué sur le navire australien Ocean Shield.
Un cinquième signal détecté jeudi ne semble pas devoir être relié aux boîtes noires du Boeing.
Le navire américain USNS Cesar Chavez a rejoint l’équipe coordonnée par l’Australie pour fournir un soutien logistique et réapprovisionner les navires de la marine australienne, a annoncé un porte-parole du Pentagone. Neuf avions militaires, un avion civil et 14 navires ratissent une portion d’océan de plus de 40.000 kilomètres carrés à plus de 2.300 km au nord-ouest de la ville australienne de Perth.