La candidate UMP a recueilli 35,6% des suffrages contre 34,4% pour sa rivale socialiste mais elle a peu de chances de l’emporter dans la capitale, où plusieurs arrondissements très peuplés, et donc déterminants, sont aux mains de la gauche.
L’appui des écologistes, qui ont obtenu 8,86% des voix, devrait confirmer la tendance favorable à Anne Hidalgo.
"Nous avons trouvé les voies d’un accord qui nous amènera à fusionner nos listes afin de proposer une ambition portée par l’ensemble des forces de Paris", dit le texte de cet accord.
Ce dernier concerne essentiellement des engagements sur l’environnement, comme la lutte contre la pollution et l’amélioration de l’offre de transports en commun, ainsi que les thèmes de l’économie solidaire et la démocratie locale.
Les négociations dans les arrondissements ont placé 18 candidats des Verts en position éligible, ce qui doublerait leur nombre de sièges au Conseil de Paris.
Le PS n’a pas conclu d’accord avec le Parti de gauche, qui a obtenu 4,94% des voix.
Nathalie Kosciusko-Morizet a vivement critiqué ce partenariat dans un communiqué, estimant que l’écologie serait la première victime de "cette mascarade".
"Pour obtenir une poignée de postes, la direction parisienne des Verts a jeté par dessus bord toutes ses convictions et trahi ses électeurs", a déclaré l’ancienne ministre de l’Ecologie.
Le maire de Paris est élu par 163 conseillers, désignés dans chacun des vingt arrondissements proportionnellement à la population, offrant plus de poids politique à ceux qui comptent le plus d’habitants, comme le XVe.
Le XIVe, où "NKM" se présente et n’a pas obtenu la majorité des voix, est également un des arrondissements clés.
Nathalie Kosciusko-Morizet, qui dispose d’une faible réserve de voix, a insisté lundi sur le fait que le scrutin n’était pas joué, appelant les Parisiens à se mobiliser au deuxième tour.