Frans Timmermans: la politique du gouvernement néerlandais dissuadant les entreprises d’investir en Israël est « parfaitement claire »
"Je n’ai rencontré aucune entreprise qui ne trouve pas la politique (des Pays-Bas) claire", a souligné Timmermans en réponse à des questions des députés sur la récente décision du Fonds de gestion de pensions (PGGM) de suspendre ses investissements dans l’Etat hébreu.
La suspension du PGGM, la plus grande société de gestion de fonds de pension aux Pays-Bas, de ses investissements dans des cinq banques israéliennes, dernière en date d’une série de mesures similaires dans le royaume batave, est due à l’implication des institutions bancaires israéliennes dans le financement de la construction de colonies dans les Territoires occupés, où elles disposent de succursales.
"Déconseiller les entreprises néerlandaises d’investir, directement ou indirectement, dans les colonies israéliennes sur les territoires occupés, est une politique qui a été mise en place depuis 2006", a expliqué le chef de la diplomatie néerlandaise.
Le géant des fonds de pension néerlandais, également leader mondial en la matière, avait informé Bank Hapoalim, Banque Mizrahi-Tefahot, First International Bank of Israël, Bank Leumi et Discount Bank que leurs activités ne sont en pas en conformité avec le Droit international.
Il s’agit de la quatrième action depuis l’été dernier aux Pays-Bas qui abonde dans le sens du rejet de la politique de colonisation israélienne.
Boycotter les sociétés israéliennes opérant dans les colonies semble devenir un véritable mode d’action à succès, à travers le monde, pour exercer plus de pression sur Israël afin de mettre fin à sa politique de colonisation.
L’Union européenne (UE) avait adopté des "lignes directrices", excluant de sa coopération les institutions et entreprises israéliennes ayant des activités dans les territoires occupés.