"Bien sûr que je suis intéressée par la candidature à la mairie de Paris", affirme la maire du 7e arrondissement de Paris, dans un entretien publié sur le site du Parisien samedi.
"Il y a urgence à répondre aux préoccupations des Parisiens: un Paris propre, attractif, un Paris en sécurité, un Paris où l’on circule, où l’on se loge. Bref, un Paris où l’on vit !", développe l’ancienne ministre de la Justice (2007-2009) sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
"Au-delà de la campagne européenne, je suis aussi très attachée au VIIe arrondissement et à ses habitants. Je reste donc évidemment très engagée à Paris. Quant à 2020 (année des élections municipales, ndlr), je veillerai avec force à ce que la droite ait un projet clair, assumé, terre à terre, pour améliorer concrètement la vie des Parisiens", ajoute Mme Dati, qui est aussi eurodéputée.
"Je constate seulement que la droite ne s’est jamais remise de sa défaite de 2001. Comme si elle avait intériorisé le fait qu’elle n’était pas légitime pour s’adresser aux Parisiens. Je pense le contraire", explique-t-elle.
Interrogée pour savoir si elle démissionnera de son mandat européen pour briguer la mairie de Paris, elle répond que "la question se pose".
Selon Mme Dati, le président de LR Laurent Wauquiez lui "a assuré de figurer dans les huit premières places" de la liste aux européennes.
Rachida Dati redit que les "convictions personnelles" contre l’avortement de François-Xavier Bellamy, tête de liste de LR pour les élections européennes, ne "sont pas les (siennes)". Elle juge sa sensibilité "plus identitaire" que d’autres dans la famille des "conservateurs".