"J’espère que la visite sera une accolade de consolation et d’encouragement à tous les chrétiens du Moyen-Orient", a déclaré le pape dans un message vidéo transmis mardi aux Egyptiens, soulignant aussi son désir d’apporter "une contribution valable au dialogue interreligieux avec le monde de l’islam".
Le monde "déchiré par la violence aveugle" a besoin de "paix, d’amour et de miséricorde", a plaidé le pontife argentin.
Son déplacement très minuté de deux jours sera placé sous haute sécurité, alors que le pays est en état d’urgence après les attentats sanglants du 9 avril contre deux églises coptes.
Pour autant, le pape François ne veut pas se déplacer en voiture blindée, stipule le porte-parole du Saint-Siège, Greg Burke, affirmant "ne pas avoir d’inquiétudes particulières" grâce au plan de sécurité mis au point par le ministère égyptien de l’Intérieur.
Le pape de 80 ans aura vendredi une rencontre privée avec le grand imam sunnite d’Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayeb, un professeur de philosophie islamique de 71 ans très critique des jihadistes, qui était venu au Vatican en mai 2016 après dix ans de relations glaciales.
Avec AFP