Les dépenses algériennes en la matière sont principalement soutenues par les revenus issus de la manne pétrolière et gazière, explique le GRIP qui qualifie le pays de « champion des importations d’armes en Afrique ».
Le centre de recherche belge relève que ce « niveau de militarisation » de l’Algérie s’explique notamment par «la poursuite d’une ambition d’hégémonie régionale» et «sa rivalité historique avec le Royaume du Maroc ».
Le GRIP appelle, dans ce contexte, les pays de l’Union européenne qui exportent leurs armes à l’Algérie à prendre en considération “le potentiel effet nocif de ces ventes” et le danger que suscite “l’accumulation constante d’armes” dans le pays.