Ouverture à Johannesburg du Forum Africain sur l’investissement
le Forum africain sur l’investissement s’est ouvert, mercredi à Johannesburg, avec la participation de plusieurs pays dont le Maroc.
Le conclave, qui se poursuivra jusqu’à vendredi, intervient à un moment où les dirigeants africains prennent de plus en plus conscience de la nécessité de passer à la vitesse supérieure pour la concrétisation effective des vastes opportunités d’investissement dont regorge le continent.
La Banque africaine de développement (BAD), qui organise l’événement, estime, dans son rapport 2018 sur les perspectives économiques en Afrique, que les besoins en financement des projets de développement se situe entre 600 et 700 milliards de dollars par an. Sur ce montant, près de 130 à 170 milliards de dollars sont nécessaires pour le financement des projets d’infrastructure.
L’institution financière panafricaine œuvre avec d’autres partenaires multilatéraux pour faire du Forum sur l’investissement un rendez-vous clé pour les investissements et une plateforme pour relever les défis de développement et de promotion des infrastructures dans le continent.
Le Forum, qui se veut une plate-forme pour mobiliser l’investissement novateur, verra la participation d’acteurs institutionnels, des fonds de pension, des fonds souverains, des investisseurs privés et des sociétés de capital-investissement, qui tenteront de mobiliser des capitaux à même de faciliter la transformation économique en Afrique.
L’événement, qui sera entièrement transactionnel, mettra l’accent sur la structuration des transactions, la sélection et l’amélioration des projets, l’attraction de co-investisseurs et la facilitation des transactions afin de libérer des opportunités d’investissement estimées à plusieurs milliards de dollars.
Le Président du groupe de la BAD, Akinwumia Adesina, a récemment indiqué que le Forum devrait devenir le premier marché d’investissement en Afrique, soulignant que le Forum pourrait devenir le plus grand accélérateur d’investissement du secteur privé en Afrique.
Selon le responsable, les perspectives de croissance dans le continent pour les années à venir demeurent prometteuses, rappelant que son institution prévoit une accélération de la croissance du Produit Intérieur Brut de l’Afrique à 4,1 % en 2018 et 2019. (MAP) AO/DH