La population d’immigrés sans papiers aux États-Unis est de plus en plus diversifiée, indique l’étude.
Les conflits géopolitiques, le changement climatique et les réseaux de passeurs plus sophistiqués poussent davantage de migrants d’Amérique centrale, des Caraïbes, d’Amérique du Sud, d’Asie, d’Europe et d’Afrique subsaharienne à entreprendre des voyages dangereux vers les États-Unis.
Un total de 4,1 millions de Mexicains clandestins vivaient aux États-Unis en 2021, soit 39% du nombre total des immigrés clandestins.
Les Mexicains sont suivis par les Salvadoriens, les Indiens, les Guatémaltèques et les Honduriens, indique la même source. Les immigrés clandestins en provenance du Salvador, du Honduras et du Guatemala représentaient ensemble un nombre total de 2 millions aux États-Unis en 2021.
Cette étude ne prend pas en compte les deux dernières années, qui ont été marquées par un nombre historiquement élevé de passages illégaux à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
L’immigration devrait être une issue cruciale lors de la prochaine élection présidentielle de 2024, en partie en raison d’une vague de migrants à la frontière avec le Mexique, qui a entraîné des critiques visant la politique d’immigration adoptée par l’administration Biden et jugée laxiste par ses détracteurs.
Au cours de la période 2017-2021, la Floride (sud-est) a connu la plus forte augmentation du nombre d’immigrés clandestins, avec 80.000 personnes supplémentaires, suivie par Washington (+ 60.000 personnes).