Cet événement regroupant durant trois jours des acteurs du climat et de la sécurité a pour objectif d’apporter des réponses en termes de gestion des conflits, d’adaptation et de sensibilisation autour de la problématique du climat.
Il vise aussi à aborder les problèmes interconnectés du changement climatique et de la sécurité dans la région du Sahel, à rappeler l’ampleur du lien entre climat, paix et sécurité, les facteurs qui exacerbent ces risques et les implications pour le développement régional à travers une analyse documentée et des données pertinentes, et à faciliter les échanges sur les solutions et approches mises en œuvre conjointement ou individuellement par les organisations et sur le terrain.
Le forum, qui se poursuit jusqu’au 11 courant, a pour objectifs également d’examiner les opportunités de coordination et de mobilisation stratégique des acteurs locaux et régionaux ainsi que des donateurs pour répondre aux risques climatiques, d’améliorer les politiques climatiques et les mécanismes de financement pour soutenir des actions climatiques efficaces et des efforts de construction de la paix, en étroite collaboration avec la Commission de l’Union africaine et les entités régionales et nationales, selon les organisateurs.
Il s’agit de joindre les efforts pour « renforcer l’intégration des solutions climatiques dans la politique publique et gouvernementale », a déclaré à l’ouverture des travaux de ce forum le ministre malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Samaké.
Ce forum vise également à offrir aux participants « une plateforme de discussions sur la prévention et la gestion des conflits, la gestion durable des ressources naturelles, les mesures d’adaptation aux changements climatiques et les mécanismes de consolidation de la paix et de la cohésion sociale », a indiqué M. Samaké
Il a ajouté que près de 350 millions de personnes sont confrontées à une crise sécuritaire aggravée par l’impact du changement climatique dans la zone du Sahel.
« Le Sahel en paix, stable et prospère, nous y travaillons ardemment. Et nous sommes prêts à travailler en partenariat avec nos frères des pays voisins, nos amis internationaux et tous ceux qui partagent notre vision à travers notre nouvelle réorientation des relations de coopération, conformément à l’article 34 de la Constitution qui dispose que l’action publique est guidée par les principes fondés sur le respect de la souveraineté de l’Etat, des choix souverains et la défense des intérêts du peuple », a, de son côté, affirmé le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga.
Prennent part à ce forum des membres du gouvernement malien, ainsi que les ministres en charge de l’Environnement, du Burkina Faso et du Niger et la Représentante Résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Mali, des décideurs, des experts et des parties prenantes .