Le conclave sera axé sur le « Protocole pour la prévention et la réponse aux violations ou éventuelles violations des droits de l’Homme dans le contexte de la mobilité humaine internationale », a déclaré le Bureau du Médiateur de l’Équateur, qui organise cette rencontre.
Les institutions nationales des droits de l’homme qui composent la Fédération ibéro-américaine des médiateurs (FIO) concentrent leurs efforts sur la protection des droits des personnes dans le contexte de la mobilité, en particulier celles qui se trouvent dans une condition vulnérable, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le sommet prévoit des journées de travail pour renforcer la coopération et les alliances stratégiques entre les institutions et les différents acteurs, face aux nouveaux défis qui se posent après la pandémie et aux nouvelles réalités migratoires imposées par différents facteurs.
La réunion analysera la situation actuelle de la mobilité humaine en Amérique latine, la crise des réfugiés et le déplacement dû à divers facteurs, la traite des êtres humains et le trafic de migrants, le processus de prise en charge des personnes en mobilité humaine, l’intégration et l’accès aux droits, entre autres.
Le Sommet bénéficie du soutien technique du Programme régional européen pour les migrations et les réfugiés (ProMiRe) mis en œuvre par la Coopération technique allemande (GIZ) avec un financement de l’Union européenne (UE) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Cette rencontre réunit des acteurs et experts nationaux et internationaux de haut niveau dans le domaine, des représentants des institutions des droits de l’Homme, des systèmes régionaux, ainsi que des acteurs de la coopération internationale.
Participaient à l’ouverture lundi de la réunion, entre autres personnalités, le médiateur par intérim de l’Équateur, César Córdova Valverde, l’ambassadeur de l’UE en Équateur, Charles-Michel Geurts, et la coordinatrice du Réseau de mobilité humaine (FIO), Maria de la Luz Dominguez.
Le Sommet, qui s’achève ce mardi, devrait constituer une plate-forme pour la définition d’actions coordonnées et durables, a noté le Médiateur.