Initiée par la Fondation du festival cinématographique de Tétouan, cette manifestation culturelle organisée en collaboration avec l’ambassade de Tunisie au Maroc sera marquée par la projection de plusieurs films tunisiens tous courants confondus.
Le coup d’envoi de ces journées sera donné jeudi au niveau du centre culturel de Tétouan (Maison de la culture) avec la projection de deux films dont le premier est intitulé « Aya » de Moufida Fedhila, qui relate l’histoire d’une petite fille vivant au sein d’une famille composée d’un père extrémiste et une mère déchirée intérieurement.
Le deuxième long-métrage, “À peine j’ouvre les yeux” de Leyla Bouzid, dont les péripéties se passent quelque temps avant la révolution tunisienne en 2011, raconte l’histoire de “Farah” dont la famille souhaite qu’elle poursuit ses études en médecine alors qu’elle les abandonne à l’âge de 18 ans.
Le programme du vendredi comprend la projection des long-métrages “La Voie normale” d’Erige Sehiri qui reflète le courage de cheminots tunisiens et “Les Silences des palais” de Moufida Tlatli qui décortique la vie d’Alia, une adolescente vivant au sein d’une famille nombreuse.
Au dernier jour, le public aura rendez- vous avec le film “Fleur d’Alep” de son réalisateur Ridha Béhi. Le film brosse le portrait d’une mère tunisienne nommée “Salma”, infirmière mariée très jeune et partie en Syrie à la recherche de son fils enrôlé dans le djihad.
Sera projeté, également, lors de cette dernière journée, le film “Une histoire d’amour et de désir” de Leyla Bouzid, dont le synopsis retrace la vie d’Ahmed, un français d’origine algérienne, qui sur les bancs de la fac rencontre Farah, une jeune Tunisienne pleine d’énergie qui étudie à la Sorbonne.
Au programme figure, aussi, la projection Samedi du film “Fleur d’Alep” au profit des pensionnaires de la prison locale de Tétouan.