Les « marches des libertés » contre le texte de loi « sécurité globale »et les violences policières ont rassemblé samedi dans toute la France 500.000 manifestants, selon les organisateurs.
La coordination StopLoiSécuritéGlobale, qui rassemble notamment des syndicats de journalistes et des associations de défense des droits humains, fait état de 200.000 manifestants à Paris alors que le ministère de l’Intérieur avait annoncé plus tôt 133.000 participants en France et 46.000 dans la capitale.
« C’est le peuple de la liberté qui a marché dans toute la France pour dire au gouvernement qu’il ne veut pas de sa loi Sécurité Globale, qu’il refuse la surveillance généralisée et les drones, qu’il veut pouvoir filmer et diffuser les interventions des forces de l’ordre », a affirmé la coordination dans un communiqué.
Elle a « fermement » dénoncé les « quelques dégradations et violences à Paris et à Lyon, notamment « des violences contre des policiers sur la place de la Bastille » après la fin de la manifestation.
« Nous ne pouvons accepter qu’une poignée de personnes impose par la force leur stratégie de contestation à des centaines de milliers d’autres manifestants pacifiques », a souligné le communiqué.
La coordination a par ailleurs affirmé que « ce mouvement n’en est qu’à ses balbutiements », annonçant que « la liesse populaire et la foule scandant des slogans heureux et pleins d’espoirs nous imposent de poursuivre ce combat dans les prochains jours pour l’Etat de droit, pour la démocratie, pour la République ».
Elle s’est adressé au président Emmanuel Macron, l’appelant à « entendre le peuple, descendu dans la rue en masse ce samedi 28 novembre pour défendre les libertés, toutes les libertés ».