Le second accord, conclu entre M. Borloo et son homologue marocaine Amina Benkhadra, prévoit que l’Agence française de développement (AFD) contribue au financement de la dernière tranche du PERG, à hauteur de 30 millions d’euros.
En 2009, selon l’Office national d’Electricité, le PERG a déjà atteint 95% de ses objectifs d’électrification dans les zones rurales.
L’AFD totalise ainsi plus de 335 millions d’euros de contributions dans le secteur énergétique au Maroc.
"La future ville nouvelle à faible consommation d’énergie est un projet pilote (…) unique dans le Maghreb", et Paris fournit une aide de 520.000 euros, selon la même source.
Le troisième document signé instaure une "coopération dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies propres" entre l’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et son homologue marocaine.
Le ministre français a salué les efforts du Maroc en matière d’énergies renouvelables, lors d’une conférence de presse.
Il a d’autre part salué les objectifs réalisés par Rabat dans le secteur de l’électrification du monde rural. "Le Maroc est passé d’une électrification de seulement 18% en 1993 à 95% en 2008", a-t-il dit.
"La bataille mondiale dans le futur concernera les énergies renouvelables" et le "Maroc est un des leaders en la matière. L’Afrique a besoin de lui", a déclaré M. Borloo.
Enfin, M. Borloo a déclaré que la France souhaite établir une coopération pour l’édification du projet marocain de la grande centrale solaire d’ici 2020 dans la région d’Ourzazate (sud).
Jean-Louis Borloo a également assisté, le même jour, à la célébration par la ville de Rabat du 40e anniversaire de la journée internationale de la Terre en présence du SAR Moulay Rachid et de SAR Lalla Hasna.
atlasinfo avec AFP