Cette fête, fixée ce 16 novembre 2010 correspondant au 10 dul-Hijja 1431, intervient au lendemain du grand rassemblement des pèlerins sur le Mont Arafat.
" C’est en commémoration de l’acte de sacrifice du Prophète Abraham – paix et salut sur Lui- que les musulmans immolent un mouton, un bovin, un caprin ou un camélidé", avait indiqué un communiqué du président du Conseil Français du Culte Musulman, Mohammed Moussaoui.
Selon le CFCM le sacrifice "par délégation est autorisé de façon unanime" . "Il est largement pratiqué, notamment, par les pèlerins le jour de l’Aïd".
Le CFCM rappelle aussi que le sacrifice des animaux doit se faire dans les abattoirs agréés dans le respect de la réglementation en vigueur et des principes religieux qui régissent l’abattage rituel.
Les capacités des abattoirs étant limitées, il est conseillé d’étaler l’abattage sur les trois jours de l’Aïd El Adha.
"Les Conseils régionaux du Culte Musulman, en collaboration avec les préfectures et les municipalités, s’emploient déjà pour que cette fête se déroule dans les meilleures conditions tant sur le plan spirituel que matériel", selon le communiqué du CFCM, appelant la communauté musulmane "à partager ces moments de bénédiction, de solidarité et de fraternité avec l’ensemble de la communauté nationale".