"Il n’y a pas de doute que la croissance économique a ralenti" par rapport aux premiers mois de 2011, a déclaré le président Obama lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, expliquant que cette situation est le résultat d’une série d’évènements externes comme les conséquences du tsunami au Japon, du Printemps Arabe et de la flambée du prix de pétrole.
M.Obama a aussi estimé que l’épisode du relèvement du plafond de la dette, qui avait opposé au cours de l’été la Maison Blanche au Congrès et qui s’est soldé par la dégradation de la note souveraine américaine par Standard & Poors, a également contribué à ralentir la croissance économique aux Etats-Unis.
Mercredi, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, avait fait, lors d’une audition au Congrès à Washington, un diagnostic des plus pessimistes sur la reprise de l’économie US, qui est, selon lui, "sur le point de marquer le pas".
Citant un chômage endémique, la chute de l’indice de confiance et les risques financiers nés de la crise économique en Europe, Bernanke a appelé les législateurs au Congrès à ne pas procéder, à court terme et trop rapidement, à des coupes budgétaires, au moment où ils cherchent à réduire le déficit budgétaire à long terme.