"Si (Mouammar) Kadhafi a le moindre sentiment que le temps joue pour lui, il usera de cette carte à fond. La durée nous appartient, nous ne devons pas être prisonniers du calendrier ni des contraintes techniques", a justifié le ministre. "Nous disons à (Mouammar) Kadhafi que nous ne relâcherons pas notre pression et à ses opposants que nous ne les abandonnerons pas", a-t-il ajouté.
Quant à la durée exacte du conflit, Gérard Longuet reste flou. "Encore une fois, nous agissons avec détermination afin d’accélérer la sortie de crise", a-t-il dit dans le JDD. Et de revenir sur le coût du conflit : "nous engageons des dépenses conséquentes mais à la hauteur de l’enjeu. Nous devons assumer nos responsabilités. Certes, l’intervention a un coût mais il nous en coûterait bien davantage de ne pas aller jusqu’au bout. Chaque jour, nos aviateurs démontrent l’autorité politique de la France".