Dans un communiqué, M. Juppé exprime une "très vive préoccupation" de la France après "les opérations menées aujourd’hui par l’armée (syrienne) à Hama, à Deir Ez Zoor et à Abou Kamal, qui auraient déjà fait plus d’une centaine de victimes", notant que "la poursuite de répression et des exactions contre la population est particulièrement inacceptable en cette veille du mois de ramadan et ne peut conduire qu’à davantage encore d’instabilité et de violence à travers le pays".
"Les responsables politiques, militaires et sécuritaires syriens doivent savoir, maintenant plus que jamais, qu’ils devront rendre compte de leurs actes", a-t-il souligné.
L’armée syrienne, a-t-il affirmé, "doit être consciente que son premier devoir est de protéger ses compatriotes et la stabilité du pays et non pas d’y faire régner la terreur".
"Plus que jamais, dans ce contexte effroyable, la France souhaite que le Conseil de sécurité des Nations unies prenne ses responsabilités en s’exprimant fortement et clairement, comme l’a fait à plusieurs reprises le Secrétaire général des Nations unies", a conclu le ministre.