"Aujourd’hui, l’UE a décidé d’imposer de nouvelles mesures restrictives, sous la forme d’un gel des avoirs et d’une interdiction de voyager à l’encontre de cinq individus syriens impliqués ou associés à la répression violente", a affirmé dans un communiqué la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton.
Elle a averti que d’autres mesures pourraient suivre "au cas où les dirigeants syriens persistent sur la voie actuelle".
"Je tiens à rappeler aux autorités syriennes leur responsabilité à protéger la population", a indiqué Mme Ashton, ajoutant que "la violence brutale crée un risque sérieux d’escalade des tensions et des divisions entre factions et n’est pas compatible avec de vastes réformes".
La chef de la diplomatie de l’UE s’est également réjouie de la décision du Conseil de sécurité des Nations unies de se réunir d’urgence, dans le courant de la journée.
"Il est temps pour le Conseil de sécurité de prendre une position claire sur la nécessité de mettre fin à la violence", a-t-elle dit.