Le groupe a présenté en 2008 l’AGV (automotrice à grande vitesse) mais ce nouveau modèle n’a pour l’instant été commandé qu’à 25 exemplaires par l’opérateur privé italien NTV. Et l’an dernier, Alstom a perdu le contrat des nouvelles motrices d’Eurostar, l’opérateur du tunnel sous la Manche, que celui-ci a attribué à son concurrent allemand Siemens.
"Après l’échec de l’Eurostar, Alstom vise à élargir sa gamme de TGV pour les appels d’offres internationaux, alors que la concurrence n’a jamais été aussi vive", explique Les Echos. Le nouveau modèle en développement "serait disponible en plusieurs versions: un ou deux niveaux, fret et également Intercités grâce à une meilleure accélération", ajoute
Le groupe envisagerait également de satisfaire les besoins à venir de son premier client la SNCF, même si le groupe a gelé ses commandes jusqu’en 2015. Le nouveau train répondrait en effet aux critères du géant du ferroviaire qui privilégie les TGV à motorisation centralisée, ce qui serait le cas de ce nouveau TGV.
Le nouveau modèle pourrait en outre effectuer des pointes de vitesse à 380 voire 400 kilomètres par heure contre une vitesse maximale de 360 km/h pour son ainé, l’AGV. Cet argument devrait trouver plus d’échos à l’étranger car en France, RFF, propriétaire du réseau récuse toute vitesse supérieure à 350 km/h. La Chine vient toutefois elle aussi de réduire la vitesse de ses trains. Les rames de ce train pourront également être proposées sur deux niveaux et une version fret et Intercités seraient également proposées