Pour François Burgat, l’Algérie est un pays "extrêmement riche comme la Libye avc des réserves de change monstrueuses et une incapacité à les investir d’une manière productive parce que les tuyaux sont poreaux et les modalités de l’action publique sont absolument inefficaces".
"c’est une réalité avec laquelle aucun observateur ne peut transiger", a-t-il dit.
Autre spécificité de l’Algérie, selon lui, est l’expérience de transition avotée en 1999. ‘Cette terrible aventure a besoin d’être écrite pour savoir exactement ce qu s’est passé et comment la dérive répressive et comment la dérive radicale s’est déroulée en Algérie’, at-il poursuivi.
Pour Burgat, si les "variables sont identifiées en Algérie à savoir "Oui il y aura un changement d’un système qui est le pire de ce qui existe dans la région", il reste à "quantifier ces variables" "à savoir à quel moment elles vont donner lieu à un changement substantiel".