Le ministre italien, qui s’exprimait devant une assemblée constituée de 22 pays, 6 organisations internationales et 6 organismes ou pays observateurs, a dit que "j’espère que de plus en plus de partenaires envisageront d’établir des relations bilatérales avec le CNT".
"Cela permettra de renforcer nos partenaires de Benghazi et d’accroître le sentiment d’isolement du régime de Kadhafi", a estimé le chef de la diplomatie italienne.
M. Frattini a aussi jugé nécessaire que le groupe de contact "montre son unité face aux tentatives de Kadhafi de diviser la communauté internationale".
"Nous ne devons pas laisser une Libye divisée et instable comme terrain de jeu pour les mercenaires de Kadhafi", a-t-il dit, ajoutant que le message du groupe de contact doit être de "maintenir la pression, en utilisant tous les moyens légitimes et avec le but aussi de convaincre l’entourage de Kadhafi de se joindre aux nombreux cas de défection".
Le 4 avril, l’Italie avait été le troisième pays à reconnaître le CNT comme son interlocuteur légitime après la France et le Qatar.