Les membres du Conseil de sécurité qui a salué la décision de ce jour de la Ligue arabe de suspendre la participation de la Libye à toutes ses réunions, ont exprimé leur profonde inquiétude sur la situation en Libye, a déclaré la présidente du Conseil pour le mois de février, l’ambassadeur du Brésil, Maria Luiza Ribeiro Viotti, dans des éléments à la presse.
Réunis en séance urgente à la demande de la mission libyenne auprès des Nations Unies, le Conseil a suivi un briefing du Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires politiques, Lynn Pascoe, et de l’ambassadeur de Libye auprès des Nations Unies, Abderrahmane Chelgham.
Les Quinze ont "condamné la violence et l’utilisation de la force contre les civils" et ont "déploré la répression contre les manifestants", exprimant leur profond regret concernant "la mort de centaines de civils".
Le Conseil de sécurité a appelé les autorités "à l’arrêt immédiat de la violence" et à prendre les mesures nécessaires "pour répondre aux demandes légitimes de la population, notamment à travers un dialogue national". "La responsabilité du gouvernement de Libye est de protéger sa population", ont souligné les Etats membres qui ont appelé les autorités libyennes "à faire preuve de retenue, à respecter les droits de l’homme et le droit international humanitaire et à autoriser l’accès des agences humanitaires et des observateurs des droits de l’homme". Le Conseil de sécurité a également appelé le gouvernement libyen "à respecter la liberté d’expression et de rassemblement pacifique, y compris la liberté de la presse".
L’organe qui a indiqué continuer de suivre de près la situation a souligné l’importance de poursuivre les responsables qui ont perpétré ces attaques contre les civils.