Cet ultime débat présidentiel, prévu à l’université de Boca Raton en Floride (sud-est), devra mettre l’accent en particulier sur les derniers développements dans la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, notamment l’attaque terroriste ayant visé le consulat américain à Benghazi le 11 septembre dernier et qui a couté la vie à quatre Américains, dont l’ambassadeur Chris Stevens.
Le candidat républicain Mitt Romney va, selon son équipe de campagne, pointer du doigt la gestion de cette affaire par le président démocrate sortant, dont l’administration a été largement critiquée par ses adversaires républicains pour avoir tardé à qualifier cette attaque de terroriste et de l’avoir liée initialement aux manifestations populaires contre la vidéo attentatoire au Prophète Sidna Mohamed.
Romney va également critiquer la politique du président Obama vis-à-vis de l’Iran, dont le programme nucléaire controversé fait couler beaucoup d’encre dernièrement à Washington.
De son côté, le président Obama devra mettre en avant le bilan de son premier mandat en matière de politique étrangère, particulièrement en matière de lutte antiterroriste avec l’élimination du chef d’Al-Qaida Oussama Ben Laden ainsi qu’un grand nombre de dirigeants de cette nébuleuse terroriste à travers le monde.
Obama devra également capitaliser, lors de ce débat, sur la fin de la guerre en Irak et le retrait programmé des troupes américaines d’Afghanistan, deux promesses de sa campagne électorale de 2008 qu’il a tenues au cours de son premier mandat présidentiel.
Le président sortant, qui avait raté sa première prestation face à Romney le 3 octobre lors du premier débat présidentiel à Denver (Colorado), s’était rattrapé mardi dernier lors du deuxième face-à-face télévisé organisé à l’université Hofstra, près de New York.