"Aujourd’hui, nous avons un autre problème grave, celui du tout gratuit des études supérieures dans notre pays. Nous ne pouvons plus continuer dans cette logique", a martelé M. Daoudi dans un entretien publié lundi par le quotidien +L’Economiste+.
M. Daoudi a précisé, dans ce sens, que les ménages qui possèdent les moyens suffisants financent eux même les études supérieures de leurs enfants, soulignant qu’il y aura toutefois prise en charge des étudiants démunis.
"On veut bien prendre en charge les pauvres, les étudiants issus des couches moyennes et inférieures, mais il est temps que les ménages qui ont les moyens puissent apporter une contribution à l’effort de la collectivité", a-t-il fait valoir.
Le gouvernement présentera une réforme dans le cadre de la prochaine loi de Finances devant le parlement.
A propos des professeurs des universités, M. Daoudi a jugé "indispensable" d’améliorer la qualité de la formation. Pour cela, il a été décidé de mettre définitivement fin au système de promotion des enseignants sur le critère de l’ancienneté et le remplacer ainsi par un système d’avancement.
Selon lui, les nouveaux critères vont comprendre le nombre de publications dans les revues spécialisées et le critère d’ancienneté devra progressivement disparaitre avec la création prochaine d’+un nouveau statut D+.
Quant aux autres changements à apporter en matière de réforme des universités, les professeurs ne doivent pas dépasser les 20 heures mensuelles dans le privé, mettre un terme à la confusion entre les masters et les diplômes d’universités, stopper l’inflation actuelles des masters et en finir avec le système actuel basé sur le semestre.