"Les instigateurs des attaques Flame semblent particulièrement intéressés par ces documents (…) réalisés par un logiciel de dessin assisté par ordinateur", a expliqué Kaspersky Lab, sur son site internet.
Le logiciel est capable de faire "de courts résumés" des documents qu’il repère, et "cherche aussi des messages électroniques", a-t-il précisé, ajoutant que l’infrastructure de commande et de contrô le s’est "immédiatement déconnectée du réseau" après l’annonce de son identification, la semaine dernière.
Kaspersky Lab, l’un des premiers fabricants mondiaux d’anti-virus, a annoncé fin mai avoir détecté ce virus utilisé à des fins de "cyber-espionnage", insistant sur le fait que sa sophistication était telle qu’il supposait le concours d’un Etat.
Après cette annonce, le ministre israélien des Affaires stratégiques Moshé Yaalon a justifié le recours à de tels virus afin de contrer la menace nucléaire iranienne.
Vendredi, le +New York Times+ a affirmé que le président américain Barack Obama avait augmenté le nombre de cyber-attaques contre le programme nucléaire iranien, sous le nom de code "Olympic Games".
