"Les journalistes ont déjà élu leur président, François Hollande". Avant de fustiger une nouvelle fois les socialistes "qui se distribuent déjà les places" : "Ségolène Royal est déjà installée à l’Assemblée nationale, Laurent Fabius dans mon bureau…" Le même Alain Juppé voyait pourtant, la semaine dernière au détour d’une interview, François Bayrou nommé à Matignon.
Ce rendez-vous avec la presse étrangère avait pour thème : "Le bilan de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy". L’avenir? Alain Juppé a refusé d’en parle. Le ministre s’est abstenu de préciser le calendrier ou les positions de la France, à long terme, sur les dossiers syrien ou iranien.
Il a en revanche estimé que Nicolas Sarkozy, en tant que candidat, est avant tout une victime : "Dans cette campagne, neuf candidats tapent ensemble sur le dixième, qui est donc celui de l’UMP."
