Un second rappeur, Moustapha Fakhfakh dit "Mr Moustapha", a lui été relaxé. Les trois prévenus avaient été jugés pour "outrage à un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions" et "atteinte aux bonnes moeurs".
Ils ont été poursuivis à la suite de heurts en juin dernier à la sortie d’un tribunal entre policiers et partisans du rappeur Weld El 15, condamné à l’époque pour une chanson insultant la police. "C’est une première victoire car ils risquaient tout de même un an et six mois de prison. Je vais discuter avec mes clients et leur conseiller de faire appel", selon leur avocat maître Ghazi Mrabet. Mais "la décision de faire appel revient à mes clients", a-t-il ajouté.