"Dans le nord de la Syrie, il y a eu une augmentation descrimes et des violations des droits de l’homme commis par desgroupes extrémistes armés antigouvernementaux qui opèrent aux côtés de combattants étrangers", a déclaré Paulo Pinheiro, qui dirige l’équipe de l’Onu, lundi devant le Conseil des droits del’homme de l’Onu à Genève.
"Des brigades entières (de la rébellion) sont aujourd’hui formées de combattants qui sont venus en Syrie, Al Mouhadjirine étant l’une des plus actives", a-t-il ajouté.
Selon un précédent rapport des enquêteurs de l’Onu, des djihadistes venus d’une dizaine de pays, notamment d’Afghanistan et de Tchétchénie, combattent aux côtés des insurgés syriens.
"Aujourd’hui c’est probablement plus. Le fait est que ces éléments extrémistes ont leur propre programme, qu’ils veulent imposer et qui n’a certainement rien de démocratique", a déclarél’un des membres de la commission d’enquête, le ThaïlandaisVitit Muntarbhorn.
La commission Pinheiro était chargée de faire un rapport sur les crimes de guerre en Syrie depuis le 15 juillet. Elle a précisé que les forces du président Bachar al Assad avaient poursuivi cet été leur campagne de bombardements intensifs dans tout le pays.
