"Il condamne fortement les attaques contre les églises, les hôpitaux et d’autres bâtiments publics, qu’il trouve inacceptables", a déclaré le porte-parole de Ban dans un communiqué.
"Quels que soient les griefs, il n’existe aucune justification pour la destruction d’infrastructures et de bâtiments aussi importants pour l’avenir de l’Egypte", ajoute le communiqué.
La police a évacué les manifestants islamistes qui s’étaient retranchés dans une mosquée au Caire samedi après une nuit de siège marquée par des échanges de coups de feu, alors que le bilan des quatre derniers jours de violences dépassait 750 morts.
Les forces de sécurité ont évacué les partisans du président déchu Mohamed Morsi de la mosquée Al-Fath, cernée par une foule hostile aux islamistes qui tentait de les passer à tabac, en les traitant de "terroristes".
Dans son communiqué, Ban déclare que "la plus haute priorité dans cette dangereuse période" doit être d’empêcher qu’il y ait d’autres victimes en Egypte.