Dans la journée de mardi, une enveloppe adressée au nom du chanteur était déposée au guichet du Stade Vélodrome d’Arcachon, lieu où il se produisait le soir même devant un public de près de 5 000 personnes.
Dans cette enveloppe, le chanteur a pu découvrir une balle d’arme à feu. Jolie surprise.
Face à cette menace, l’ancien vainqueur de Roland-Garros ne s’est pas démonté et a maintenu son concert avant d’aller porter plainte au commissariat d’Arcachon.
La police judiciaire bordelaise est chargée de l’enquête et les premiers avancements semblent mettre en cause des personnes proches de l’extrême-droite, c’est du moins ce qu’affirme un des enquêteurs en charge du dossier à ladepeche.fr :
"Des tags racistes, des croix gammées et des croix celtiques ont été découverts autour du Vélodrome".
Néanmoins, la police ne fait, pour l’instant, aucun rapprochement avec les précédentes menaces proférées à l’encontre de Noah à Roanne, au début du mois d’avril.
Les menaces en question avaient été peintes sur une table installée à l’entrée de la salle de spectacle de Roanne et s’adressaient également à l’humoriste Jamel Debbouze qui se produisait au même endroit.
Elles étaient signées "Phinéas", un groupuscule néo-nazis bien connu dans la région notamment pour ces affrontements violents avec la communauté turque.
En attendant les résultats de l’enquête, Yannick Noah poursuit sa tournée qui l’emmènera demain à Gourdon (Lot), puis à Carcassonne le 6 août.