Le vol de MH370 de Malaysia Airlines a disparu le 8 mars peu après avoir décollé de Kuala Lumpur avec 239 personnes à bord, dont 227 passagers, en direction de Pékin. La Malaisie a officiellement annoncé le 25 mars que l’avion avait "fini dans le sud de l’océan Indien" sans qu’aucun élément matériel n’ait depuis confirmé ce scénario. Mais Hishammuddin Hussein, le porte-parole de la Malaisie depuis la disparition de l’avion, a continué d’évoquer la possibilité de retrouver des survivants. "Je ne peux leur (aux proches) donner de faux espoirs", a-t-il dit samedi. "Le mieux que nous puissions faire est de prier et leur manifester notre empathie, car tant qu’il y a la moindre chance de retrouver des survivants, nous prierons et nous ferons tout ce qui est nécessaire".
Onze avions mobilisés
Onze avions de six pays (Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, États-Unis) ont commencé vendredi à explorer une zone située à 1 100 km au nord-est de celle qu’ils survolaient depuis une semaine à 2 500 km des côtes australiennes. De nombreux objets flottants ont été repérés, sans que rien ne permette d’établir qu’ils appartiennent à l’avion de Malaysia Airlines.
Parmi les pistes explorées pour expliquer la perte du Boeing, celle d’un acte désespéré du pilote concentre l’attention d’une partie des enquêteurs, qui cherchent à comprendre pourquoi deux systèmes cruciaux de communication de l’avion avec le sol (les ACARS et le transpondeur) ont été coupés à quelques minutes d’intervalle.