L’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi, de retour de Syrie, a qualifié lundi devant le Conseil de sécurité de l’ONU la situation d’"extrêmement grave" estimant qu’elle se détériorait de jour en jour.
"Il n’y a pas de progrès en vue aujourd’hui ou demain" pour un règlement du conflit, a-t-il lancé, faisant état d’une crise alimentaire croissante, et de prisonniers subissant des "formes médiévales de torture", dans un discours pessimiste reflétant la situation sur le terrain.
Pour la 67ème session de l’Assemblée, qui s’ouvre mardi après-midi, des dizaines de chefs d’Etat, dont le président américain Barack Obama, sont attendus à l’ONU où ils aborderont les dossiers sensibles dont celui de la Syrie où plus de 27.000 personnes ont été tuées dans les violences depuis mars 2011.