«Je ne me laisserai pas tirer vers le bas. Je ne me laisserai pas enfermer», aurait assuré Manuel Valls à la journaliste, comme pour signifier qu’il ne compte pas dévier de la trajectoire de mutation à marche forcée du socialisme qu’il esquisse depuis son arrivée à Matignon.
«La bataille des idées, je l’ai gagnée», affirmerait encore le chef du gouvernement en guise de réponse aux frondeurs du PS. Il en profite pour glisser un tacle à Claude Bartolone, qui se rêve en recours pour Matignon et mise sur un virage à gauche pour la suite du quinquennat: «Bartolone il veut la place, mais je ne la lui laisserai pas». Le président de l’Assemblée, qui n’a pas supporté que le premier ministre envisage un changement de nom pour le Parti socialiste, l’a récemment invité à se «concentrer sur son travail».