Les deux années de bouleversements politiques qu’a traversées l’Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak en février 2011 ont plongé l’économie en plein marasme et ont rendu nécessaire un soutien du FMI pour atténuer la crise, qui affecte la livre égyptienne et plombe le budget de l’Etat.
Le gouvernement a paraphé un accord avec le FMI en novembre dernier mais a reporté en décembre sa ratification définitive face aux remous politiques provoqués par de profondes dissensions sur les pouvoirs du chef de l’Etat.
