En janvier, le président Bachar al Assad assurait qu’aucun dialogue n’était possible avec les "traitres" ou les "fantoches de l’Occident".
Le médiateur international Lakhdar Brahimi a proposé dimanche que des pourparlers s’engagent dans des locaux des Nations unies entre "une délégation acceptable" du régime syrien et les insurgés.
Les autorités syriennes n’ont transmis aucune réponse officielle à plusieurs offres de pourparlers faites par la Coalition nationale syrienne (CNS, opposition). La semaine dernière, Ali Haidar déclarait que le régime du président Bachar al Assad n’avait reçu aucune invitation à participer à des pourparlers. "Nous, le gouvernement et moi-même, rencontrerons sans exception les organisations de l’opposition syrienne en Syrie comme à l’étranger", a-t-il dit lundi devant le parlement.
"Le président a déclaré qu’il essaierait avec tous ceux qui nous sont hostiles politiquement. Y compris ceux qui sont armés – nous devons essayer avec eux", a-t-il dit sans donner davantage de précisions."En ce qui concerne des négociations, la porte est ouverte", a-t-il dit.
Haider n’appartient pas au premier cercle des dirigeants de l’entourage d’Assad.