"Un engin improvisé a été découvert le 13 mai à son domicile et l’homme a reconnu avoir voulu en faire usage contre un club libertin", a précisé cette source à l’AFP.
L’homme, né en 1980, a été mis en examen le 17 mai et écroué dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le même jour pour "association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d’un crime d’atteinte aux personnes" et "préparation individuelle à la commission d’un acte de terrorisme", a précisé à l’AFP une source judiciaire.
Il est également poursuivi pour "escroquerie en relation avec une entreprise terroriste" et "obtention frauduleuse de documents administratifs en relation avec une entreprise terroriste", a ajouté cette source.
Samedi, deux jeunes hommes, soupçonnés de préparer une attaque au nom du groupe Etat islamique (EI), potentiellement contre des homosexuels, ont été arrêtés en Seine-et-Marne. "C’est la cinquième fois cette année qu’une telle action préventive permet de déjouer un projet d’action violente", a déclaré jeudi le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, à la suite de l’annonce de ces deux interpellations.
Parmi ces projets, celui d’un Egyptien, inconnu des services et qui projetait une attaque à l’explosif ou au poison, a été déjoué au mois de mai.
En janvier, un homme avait été interpellé dans le Gard et un autre projet visant un grand équipement sportif dans l’Ouest avait été déjoué à la même époque.
Le Premier ministre Edouard Philippe avait évoqué en mars devant l’Assemblée nationale un total de 51 attentats déjoués depuis le début, en janvier 2015, de la vague d’attentats jihadistes sans précédent qui a frappé la France.