"La révolution du 14 janvier 2011 a été l’aboutissement des événements du 17 décembre 2010", a déclaré un des représentants du comité, Mohamed Jellali, cité par l’agence TAP.
L’immolation le 17 décembre d’un vendeur ambulant de Sidi Bouzid, Mohamed Bouazizi, avait déclenché des manifestations dans cette région défavorisée du centre tunisien. La protestation s’était étendue à tout le pays et à Tunis, entraînant la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier.
Le "festival de la révolution du 17 décembre" prévoit une exposition photographique des portraits des "martyrs" de Sidi Bouzid et des événements du 17 décembre, selon le comité. Un monument commémoratif et un portrait de Mohamed Bouazizi devraient être dévoilés, des conférences et des projections de films organisées dans la ville.
Le soulèvement populaire de décembre 2010/janvier 2011 a fait 300 morts, selon les estimations de l’Onu.