Dans une déclaration transmise jeudi à la presse depuis la prison de Mornaguia, près de Tunis, où il est détenu depuis huit mois, l’ex-dirigeant refuse d’être jugé en Libye. Il avait été arrêté pour "franchissement illégal" de la frontière alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Algérie.Selon lui, le Conseil de transition libyen (CNT) au pouvoir "n’a ni la volonté sincère, ni la capacité de lui garantir les conditions d’un procès équitable".
M. Mahmoudi, dernier chef de gouvernement du dictateur défunt Moammar Kadhafi se déclare, en revanche, disposé à répondre à toutes les accusations qui lui sont adressées "dans n’importe quel autre pays dans le monde et quel qu’en soit le système juridique, du moment qu’il lui assure un procès équitable et préserve ses droits".
Une délégation tunisienne se rendra prochainement en Libye pour s’assurer que le CNT va fournir toutes les garanties nécessaires avant l’extradition.