Molhem Barakat a été tué vendredi alors qu’il couvrait la bataille de l’hôpital al-Kindi, au cours de laquelle 20 soldats et six rebelles ont été tués vendredi, a affirmé à l’AFP l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Dans la nuit de vendredi à samedi, plusieurs militants avaient rapporté la mort du jeune photographe, diffusant des portraits de lui et des photos de son appareil maculé de sang, largement partagés sur les réseaux sociaux.
Mohammed al-Khatib, un citoyen-journaliste basé à Alep et ami de Molhem Barakat a affirmé que ce dernier avait travaillé pour l’agence de presse Reuters, qui a confirmé que nombre de ses photos avaient été reprises dans la presse internationale.
"Il était très jeune, il avait commencé par prendre des photos de manifestations avec son téléphone portable" au début de la révolte contre Bachar al-Assad qui s’est transformée en guerre civile, a expliqué M. Khatib.
Le jeune garçon avait ensuite "pris de nombreuses photos".