"Nous n’avons pas besoin matériellement, militairement, que tous ces pays s’engagent. La plupart d’entre eux n’ont pas les moyens de le faire. Il s’agit là d’un soutien politique", a déclaré Fabius à la chaîne de télévision France 3. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE, réunis à Vilnius, ont appelé samedi à une "réponse claire et forte" aux attaques chimiques du 21 août en Syrie, affirmant nourrir de "fortes présomptions" qu’elles sont le fait du régime du président Bachar al-Assad.
John Kerry, actuellement à Paris, a également souligné samedi, lors d’un point de presse avec son homologue français, qu’"un certain nombre de pays sont préparés à une action militaire en Syrie", et même plus que nécessaire pour le type d’action envisagée. Fabius a dit vouloir faire preuve de la même pédagogie à l’égard de l’opinion française, alors que plus de deux Français sur trois (68%) sont hostiles à un engagement militaire français contre le régime syrien, selon un sondage Ifop.