A Homs (centre), des soldats aidés de miliciens ont "exécuté" dix jeunes dans le quartier Chamas où ils sont entrés après plusieurs heures de pilonnage, selon le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition. Les victimes ont été choisies parmi une foule de 350 personnes rassemblées sur une place, a affirmé le CNS qui dit craindre un "terrible massacre". Cette information n’a pu être confirmée de source indépendante. Trois enfants âgés entre six et onze ans ont en outre été tués par des tirs sur un bus qui transportait des habitants fuyant le quartier, selon l’OSDH.
Des accrochages avaient lieu d’autre part dans les provinces d’Idleb (nord-ouest) et de Deraa (sud), berceau de la révolte contre le régime Assad, dont la famille gouverne le pays d’une main de fer depuis quatre décennies. Au lendemain de la mort de près de 150 personnes samedi, les violences ont de nouveau fait dimanche 150 tués, dont 49 civils, 56 rebelles et 45 soldats réguliers, selon un nouveau bilan provisoire de l’OSDH.