La France, a souligné le porte-parole du Quai d’Orsay Bernard Valero, "exprime sa vive préoccupation devant la détérioration continue de la situation à Homs, où les bombardements par les forces de sécurité militaires ont encore fait une dizaine de morts parmi les civils dans la journée d’hier (dimanche) et alors que le quartier de Bab Amro est actuellement sous le feu des armes lourdes de l’armée syrienne".
La répression, note le ministère, "n’a fait que s’accentuer en Syrie au cours des dernières semaines". Le déploiement d’observateurs, rappelle le Quai d’Orsay, "a pour objectif de constater, comme il en a pris l’engagement en acceptant le plan de la Ligue arabe, si le gouvernement syrien met fin aux violences, s’il libère tous les prisonniers politiques, s’il fait rentrer l’armée dans ses casernes et s’il permet aux journalistes d’accéder librement au territoire syrien".
"La répression et les violences sans précédent exercées par le régime de Damas doivent cesser, tandis que tout doit être mis en oeuvre pour que s’arrête le drame qui est en train de se dérouler à huis clos dans la ville de Homs", a ajouté le porte-parole.