"Nous allons rencontrer dans la matinée M. Brahimi à son hô tel" a affirmé à l’AFP Hassan Abdel Azim, qui dirige le Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), basé en Syrie et est toléré par le régime.
Ce comité regroupe des partis "nationalistes arabes", kurdes, socialistes et marxistes. Ce groupe, proche de la Russie, refuse toute idée d’intervention militaire étrangère en Syrie et n’a pas rallié la Coalition de l’opposition.
M. Brahimi, a estimé lundi "toujours inquiétante" la crise en Syrie où plus de 44.000 personnes ont péri en 21 mois selon une ONG syrienne, et a dit espérer que "toutes les parties se prononcent pour une solution à laquelle aspire l’ensemble du peuple syrien".
"J’ai eu l’honneur de rencontrer le président et, comme d’habitude, nous avons échangé nos vues sur les nombreuses étapes à entreprendre pour l’avenir", avait-il déclaré à la presse.
"M. Assad a exprimé son point de vue sur la situation et je lui ai fait le compte rendu de mes rencontres avec des dirigeants dans la région et en dehors", a ajouté le diplomate algérien nommé en septembre après que son prédécesseur Kofi Annan eut jeté l’éponge.
Arrivé dimanche à Damas, il a récemment discuté avec les dirigeants américains et russes, dont les positions sont diamétralement opposées sur le conflit, les premiers appelant au départ de M. Assad et les seconds soutenant le chef d’Etat contesté depuis près de deux ans.
De son cô té, le président Assad a assuré à M. Brahimi "l’engagement du gouvernement à faire réussir tous les efforts visant à protéger la souveraineté et l’indépendance du pays", a rapporté la télévision d’Etat, évoquant des "discussions amicales et constructives".