
Dans un rare entretien à la chaîne ABC diffusé mercredi, Bachar el-Assad affirme que la plupart des personnes mortes dans les violences sont ses partisans et des soldats. Il maintient n’avoir pas donné d’instructions "pour tuer ou être brutal".
"Nous ne tuons pas notre peuple (…) Aucun gouvernement au monde ne tue son peuple, sauf s’il est dirigé par un fou", dit-il dans un extrait de l’interview diffusé mercredi par ABC.
Selon les estimations de l’ONU, quelque 4.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du soulèvement en mars. Des militants ont déclaré que la plupart étaient des civils.
Le président syrien dit rester à son poste parce que sa popularité reste élevée : "Quand j’estimerai que le soutien de l’opinion a diminué, je ne serai plus ici."