Le chef de l’Etat, dont les troupes sont engagées dans un conflit sanglant contre les insurgés, a "décrété une amnistie générale pour les crimes commis avant le 23 octobre" 2012, mais en a exclu les crimes commis par les "terroristes".
"Les criminels en fuite" ne bénéficient pas de cette amnistie, sauf dans le cas où ils se rendent, a indiqué la télévision.
Par ailleurs, l’armée syrienne a mené mardi plusieurs raids aériens sur un quartier rebelle d’Alep, capitale économique du pays, alors que les forces de sécurité effectuaient des perquisitions dans la capitale Damas, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Ces nouvelles violences interviennent à trois jours de l’Aïd Al-Adha, durant laquelle le médiateur international Lakhdar Brahimi avait proposé un cessez-le-feu entre rebelles et forces du régime, engagés dans de violents combats à travers la Syrie.
A Damas même, des perquisitions accompagnées de tirs étaient menées par les forces de sécurité dans le quartier périphérique d’al-Zahira, dans le sud de la capitale. Dans la nuit, un homme a été tué par l’explosion d’une bombe dans la banlieue sud-est de Damas.
Plus de 34.000 personnes ont péri dans les violences en Syrie depuis le début de la révolte contre le président Bachar al-Assad en mars 2011, selon l’OSDH.