"Si une coalition internationale est formée contre la Syrie (en réaction à l’attaque chimique du 21 août), la Turquie en fera partie", a déclaré le chef de la diplomatie turque dans un entretien paru lundi dans le quotidien "Milliyet".
La Turquie, farouchement opposée au régime de Damas, "a toujours privilégié les actions de la communauté internationale, dans le cadre des décisions des Nations unies. Si une telle décision ne peut pas émerger du Conseil de sécurité de l’ONU, d’autres options devront être étudiées", a-t-il souligné, ajoutant qu’actuellement plusieurs pays discutent de ces options et si une coalition contre la Syrie se forme lors de ce processus, la Turquie en fera partie.
Des experts onusiens débuteront lundi une enquête sur une attaque présumée à l’arme chimique près de Damas, après quoi les Nations unies devraient prendre une décision sur des sanctions.
"Médecins sans frontières" a affirmé samedi que 355 patients, présentant des symptômes neurotoxiques, étaient décédés le 21 août après l’attaque dans trois hôpitaux de la région de Damas, sans pouvoir confirmer scientifiquement la cause de ses symptômes.