Strauss-Kahn « malade mental » pour Rocard, le PS reste muet

L’ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard a condamné le comportement de Dominique Strauss-Kahn, qu’il voit comme le symptôme d’une maladie mentale.

"Cet homme a visiblement une maladie mentale, avec des difficultés à maîtriser ses pulsions. C’est dommage, il avait un vrai talent, c’est vrai", a dit Michel Rocard lundi soir sur Canal+.

Le Parti socialiste, dont les principaux dirigeants s’étaient félicités la semaine dernière de l’abandon des charges de tentative de viol sur une femme de chambre en mai par le procureur de New York, n’a pas réagi à cette déclaration.

Interrogé sur France 2 mardi matin, le maire de Paris Bertrand Delanoë n’a pas souhaité commenter le propos de Michel Rocard et a exprimé son respect à l’égard de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international.

"Je veux surtout être dans le respect de l’épreuve qu’il a subie et de la liberté pour lui de construire sa vie comme il l’entend", a-t-il dit.

Dominique Strauss-Kahn a fait lundi ses adieux au personnel du FMI à Washington et lui a présenté ses excuses.
Il doit rentrer en France prochainement et a annoncé qu’il entendait s’exprimer. Il n’a pas donné jusqu’ici d’explications sur ce qui s’est passé dans la suite du Sofitel où l’existence d’un rapport sexuel, survenu dans le délai de neuf minutes où Nafissatou Diallo était venu faire sa chambre, est avérée par les expertises génétiques réalisées durant l’enquête.

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont déclaré à la presse française le week-end dernier qu’il ne s’agissait pas d’une relation tarifée.

Dominique Strauss-Kahn pourrait en France être interrogé par la police dans une enquête ouverte sur un abus sexuel présumé, allégué par Tristane Banon, une romancière qui dit avoir été agressée en 2003.

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